Étude(s) de chute(s)
Trucmuche cie Michaël Allibert
Il y a une dimension créatrice dans la chute. Elle est le point de rupture d'un état d'être à un autre, le seuil d'une transformation immanente.
Troublant et polysémique, Étude(s) de chute(s) est une sorte de roman-photo chorégraphique sur fond de medley « nécrophonique » où viennent s’échouer les chanteurs populaires défunts des années 60 à nos jours. 30 « planches » se succèdent ainsi en inventant d’infinis scenarii proposant un paysage flottant à interprétation libre...
La collaboration artistique entre Michael Allibert et Jérôme Grivel a commencé avec l’installation chorégraphique La nuit est tombée sur le royaume, un projet autour des questions d’ordre(s) et de désordre(s). Bien que leurs pratiques soient différentes (l’un est chorégraphe, l’autre plasticien), les lignes de force qui traversent leurs travaux respectifs se rejoignent. Chacun à sa façon, ils mettent en place des dispositifs de perception, des propositions pour appréhender son propre corps, celui des autres et celui de l’espace qui les entoure.
www.trucmuche.org/territoire
Chorégraphe : Michaël Allibert
Plasticien : Jérôme Grivel
Interprétation : Michaël Allibert, Jérôme Grivel, Sandra Rivière
Assistante chorégraphique : Sandra Rivière
Son : Jacques Schaeller
Production : Hélène Baisecourt
Diffusion : Vanessa Anheim
Paysage sonore : Jacques Schaeller
Crédit photo : Rémi Angeli
Production : Association Merci ! - Trucmuche Cie
Coproductions : Ville de Valbonne Sophia Antipolis, le Forum Prévert - pôle régional de développement culturel – Carros, Système Castafiore (Ville de Grasse)
Résidences : Point Ephémère – Paris, Système Castafiore – Grasse, Entre-Pont – Nice, Forum Prévert, pôle régional de développement culturel – Carros
Soutiens : Région PACA (CBA Création), Département 06, Ville de Nice
Installation-Performance
2017
Nice
35 minutes
Avec le soutien de l'ONDA
« L'enigmatique structure du plasticien Jérôme Grivel, également interprète, est au centre des regards. Véritable sculpture modulable, elle a sa beauté propre mais se révèle au contact des trois interprètes qui jouent des points d'appuis, réglés sur différentes hauteurs, pour proposer différentes images de chutes. L'un après l'autre, puis les uns après les autres, ils prennent position, mains étendues, têtes rejetées en arrières, jambes écartées. Ils composent un arrêt sur image, un moment de suspension. »
Point contemporain, mars 2018